-
Le village natal, Magoar ! source d'inspiration et aussi refuge au cours d'une vie conjugale bien cabossée. Simone y retournait souvent par la pensée dans les moments difficiles jusqu'au jour où elle a décidé d'y retourner en peinture en mettant définitivement de côté ses gros soucis. Elle a symbolisé cette décision salvatrice dans un dessin que j'ai retrouvé par hasard dans ses archives et qu'elle a intitulé "Les malheurs enguirlandés" que voici :
Photo AV D.s/P.1968, 31x26 (C)ADAGP Paris 2019
Ce dessin date de 1968, année où Simone a effectivement pris la décision de tout quitter le 19 mai de cette même année. Ses gros soucis sont symbolisés par des épines qu'elle a mises en guirlande pour encadrer une branche sur laquelle les épines décroissent petit à petit tandis qu' un nouveau feuillage s'épanouit...comme elle s'épanouira elle-même grâce à la peinture !
votre commentaire -
12 Février 2019
Chers visiteurs,
Très heureuse de vous retrouver ! j'espère que vous allez tous bien car aujourd'hui je vous invite à un repas de crêpes, bien que la Chandeleur soit passée :-) . Au temps de l'enfance de Simone, à Magoar, on mangeait des crêpes toute l'année, et particulièrement le vendredi où la crêpière passait la journée devant ses deux 'bilig". Le tas de crêpes augmentait à vue d'oeil. La provision était faite pour un moment !
On fabrique les crêpes
Photo X. Liébard N°1095, G s/P 40x60, 1988 (C)ADAGP Paris 2019
Dans les années 80 Simone habitait à Preux à Saint-Herblain. Elle recevait de nombreuses visites et beaucoup se souviennent encore de ce qui les attendait sur la table de la cuisine : le tas de crêpes, le beurre salé décoré, le cidre, le café... Mais avant de goûter il fallait faire le tour de la maison avec un arrêt devant chaque tableau expliqué par l'artiste ! Quand on venait chez Simone il ne fallait pas être pressé car elle était très bavarde !!
votre commentaire -
Xavier Liébard N° 886, Huile s/T, 1984, 89 x 116 (C) ADAGP Paris 2019
LE CHÂTEAU DE CLISSON
Pour peindre ce château Simone avait comme modèle une photo du château en ruine. "Je ne peins pas les ruines" dit-elle. Elle s'est donc permis une restauration à sa façon.
2 commentaires -
Photo Xavier Liébard N°934 - Huile s/toile, 1985, 73 x 60 (C)ADAGP Paris 2019
Chapelle en hommage à Léonard de Vinci
Simone le Moigne avait une admiration sans borne pour Léonard de Vinci dont elle avait découvert un jour la vie à la télévision. Elle savait qu'elle ne pourrait jamais rendre comme lui cette impression de relief en opposant l'ombre et la lumière. C'est pourquoi elle a inventé une technique personnelle que l'on retrouve par exemple dans la jeune femme en jaune.(Cf : rubrique :Technique du peintre)
votre commentaire -
FORT LA LATTE (22)
Photo S. Le Bris N°912 - Huile s/ toile, 1985, 89 x 116 (C)ADAGP Paris 2019
Simone Le Moigne aimait beaucoup ce Fort La Latte, elle l'avait déjà peint une première fois en 1983 :
Photo Amateur N° 814 - Huile s/toile, 1983, 65 x 81 (C) ADAGP Paris 2019
FORT LA LATTE (22)
votre commentaire